Covid-19 : une double peine pour les populations les plus vulnérables
Selon l’ONU, le nouveau coronavirus continue toujours de poser des défis au regard du traitement inégal que subissent les personnes les plus vulnérables telles que les peuples autochtones, les personnes d’ascendance africaine, les personnes d’origine asiatique, les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
Bien que la troisième vague de contamination au Covid-19 soit terminée, la situation générale reste compliquée du fait, notamment, de la virulence du fameux variant Delta. Quant à la vaccination, elle progresse constamment trop lentement. Les pays riches ont promis de livrer d’importantes quantités de doses d’ici à la fin de l’année, mais le scepticisme et la réticence aux vaccins restent élevés dans beaucoup de régions.
Mais ce ne sont pas les seuls problèmes causés par la crise. Selon l’ONU, le nouveau coronavirus continue toujours de poser des défis au regard du traitement inégal que subissent les personnes les plus vulnérables telles que les peuples autochtones, les personnes d’ascendance africaine, les personnes d’origine asiatique, les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés.
Pour le Directeur de la Division du Conseil des droits de l’homme et des mécanismes de traités au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Mahamane Cissé-Gouro, au-delà de la pandémie, les conflits et la pauvreté contraignent des personnes à quitter leur foyer à la recherche d’une existence meilleure et durable ailleurs. Parfois, ces personnes font l’objet de trafics et sont soumises à des difficultés considérables et à un rejet en cours de route.