Selon l’ONG Acled, le nombre de morts dans des attaques djihadistes au Niger a augmenté depuis le coup d’Etat survenu le 26 juillet.

Une unité de l’opération Almahaou en mission de sécurisation à Kandadji, dans l’ouest du Niger(la région de Tillabéri), a été violemment attaquée ce jeudi par plusieurs centaines de terroristes, selon le ministre de la Défense.

Dans cette attaque, sept soldats ont été tués et cinq autres sont morts dans un accident de la circulation au cours d’une intervention en réponse à cette attaque.

Le sud-est du Niger est confrontée aux violences djihadistes de Boko Haram et de sa branche dissidente Iswap. Dans l’ouest, où se situe la région de Tillabéri, le pays est miné également par le même type de violences dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Cette zone est un repaire pour les djihadistes sahéliens affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique.

C’était au mi-août qu’au moins 17 soldats nigériens avaient été tués et 20 autres blessés dans une attaque très meurtrière de djihadistes présumés perpétrée près de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso.

Selon l’ONG Acled, le nombre de morts dans des attaques djihadistes au Niger a augmenté depuis le coup d’Etat survenu le 26 juillet. Les généraux au pouvoir au Niger issus de ce coup d’Etat ont renversé le président élu Mohamed Bazoum, justifiant leur acte par la « dégradation de la situation sécuritaire ».

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