Le changement climatique apparaît comme l’un des principaux facteurs de migration en Afrique.
La COP 28 à Dubai a été marquée ce dimanche par des manifestations organisées à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme.
Ozawa Bineshi Albert, à la tête du groupe Climate Justice Alliance, appelle à stopper ce qu’elle estime être la disparition forcée de nombreux peuples indigènes.
Les défenseurs des droits de l’Homme s’inquiètent également de la situation des travailleurs migrants notamment au Moyen-Orient qui sont considérés comme des citoyens de seconde zone. Victimes de discrimination, ils reçoivent souvent un salaire minimum et vivent en marge de la société.
Le changement climatique apparaît comme l’un des principaux facteurs de migration en Afrique. Si le réchauffement climatique atteint 1,7 °C, entre 17 et 40 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient être amenées à se déplacer à l’intérieur de leur propre pays d’ici à 2050, selon l’Institut d’études de sécurité (ISS).
Les études montrent que l’Afrique n’est responsable que de 3 % des émissions historiques de carbone, et pourtant les catastrophes climatiques coûtent au continent plus de 14 milliards de dollars par an.
Certains pays africains les plus exposés au changement climatique sont déjà confrontés à l’extrême pauvreté, à l’insécurité alimentaire, aux conflits, à la mauvaise gouvernance, à de lourds déficits budgétaires et à la faible diversification d’une économie basée sur l’agriculture.