La plus grande manifestation anti-gouvernementale de ces dernières années, qui avait commencé lundi soir à Erevan, se poursuivait, malgré la chaleur étouffante, dans les rues du centre de la capitale arménienne. Mardi, quelque 6000 personnes s’étaient rassemblées dans la capitale.
Lundi soir déjà, 4000 manifestants s’étaient massés devant le palais présidentiel pour protester contre la hausse du prix de l’électricité. Le lendemain à l’aube, la police anti-émeute était intervenue pour disperser la foule en employant les grands moyens, avec des canons à eau et des matraques. Elle a procédé à 237 arrestations. On dénombre 25 blessés, dont 11 policiers.
Le mouvement de contestation qui a débuté voici six jours s’est propagé dans tout le pays sous l’impulsion d’un groupe nommé «Non au pillage». Sur sa page Facebook, on peut lire des messages adressés au gouvernement comme «Nous sommes les maîtres de notre pays. Nous ne tolérerons pas l’augmentation du prix de l’électricité et ne laisserons pas (le gouvernement) voler notre peuple.» (…)
La Russie représente 23% des exportations arméniennes et la grave crise économique qui touche ce puissant voisin perturbe grandement l’économie arménienne qui voit sa monnaie se déprécier sous la pression du rouble (…)
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