Le Burkina Faso est confronté comme plusieurs de ses voisins à la violence de groupes terroristes. Les agressions régulières des mouvements armés affiliés à Al-Qaida et au groupe El, y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.
Au moins onze soldats ont été tués et une cinquantaine de civils portés disparus dans une attaque terroriste contre un convoi de ravitaillement dans le nord du Burkina Faso. L’attaque a eu lieu le lundi 26 septembre et le bilan pourrait être beaucoup plus lourd, selon une source sécuritaire qui s’est entretenue avec l’AFP.
Le convoi a été la cible d’une embuscade près de la localité de Gaskindé, située dans la province du Soum. « L’attaque a également causé d’importants dégâts matériels », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, dans un communiqué.
C’était au début septembre qu’une autre attaque meurtrière avait visé un convoi de ravitaillement dans le nord du pays. Au moins 35 civils dont plusieurs enfants avaient été tués dans l’explosion d’un engin artisanal entre Djibo et Bourzanga. Ces convois, escortés par l’armée, ravitaillent des villes du nord, notamment Djibo, soumises à un blocus de groupes terroristes.
Le Burkina Faso – notamment le nord et l’est du pays – est confronté comme plusieurs de ses voisins à la violence de groupes terroristes. Les agressions régulières des mouvements armés affiliés à Al-Qaida et au groupe El, y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelques deux millions de déplacés.