Assamaka est confronté à d’importants flux migratoires, qui peuvent être difficiles à gérer pour cette vaste zone très peu peuplée qui compte environ un millier d’habitants, dont les migrants. Environ 1 300 migrants vulnérables passent chaque mois par cette ville.
Au Niger, le centre de transit d’Assamaka compte plus de 4 000 migrants dont des Maliens, Guinéens, Ivoiriens, Syriens, Bangladais. Ils y sont arrivés après avoir été expulsés d’Algérie.
Assamaka est confronté à d’importants flux migratoires, qui peuvent être difficiles à gérer pour cette vaste zone très peu peuplée qui compte environ un millier d’habitants, dont les migrants. Malheureusement, habitants et migrants sont presque livrés à eux-mêmes et ne sont pas soutenus.
Cette situation entraîne également une pression sur les ressources locales disponibles et limitées, créant ainsi des frustrations et des tensions entre les migrants et les communautés hôtes.
Les conditions de vie dans le camp poussent les migrants à commettre des crimes, ce qui a suscité la crainte mais également la colère des 1500 habitants de la ville.
La petite ville d’Assamaka est située au nord-ouest du Niger, dans la région d’Agadez qui est au coeur du Sahara. Assamaka se trouve à quinze kilomètres de la frontière avec l’Algérie. Elle est également un point de transit essentiel pour les migrants en route vers l’Algérie ou revenant d’Algérie au Niger.
Environ 1 300 migrants vulnérables passent chaque mois par la ville d’Assamaka. Les migrants qui franchissent la barrière de ce camp sont sous l’administration de l’organisation internationale pour les migrations (OIM).