Les Enfants musulmanes au Nigéria font face à des discriminations et des restrictions concernant l’exercice de leurs droits religieux dans les écoles, ce qui constitue une violation des garanties de liberté religieuse énoncées dans la Constitution de 1999.
La discrimination fondée sur la race, l’origine ethnique ou la religion est illégale dans les écoles et va à l’encontre des principes de justice et d’égalité (Osler, 2023). Cependant, comme le montrent Makwana et Elizabeth (2022), des individus et des groupes continuent de faire face à des opportunités inégales, à l’exclusion et à la marginalisation dues à la discrimination religieuse, ce qui affecte le bien-être et le développement global des enfants concernés.
La constitution nigériane interdit aux gouvernements fédéraux et des États d’adopter une religion d’État, proscrit la discrimination religieuse et garantit la liberté de choisir, de pratiquer, de propager ou de changer de religion. Pourtant, le Nigeria a traversé de nombreuses crises religieuses au cours des dernières décennies, notamment dans le nord du pays. Ces crises, malgré les lois nationales et internationales protégeant le droit des enfants à l’éducation (Egbujuo, 2022), ont forcé des milliers de familles à fuir leurs foyers et leurs écoles, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables.
Dans un récent communiqué, la section de Lagos du Muslim Rights Concern (LAGOS MURIC) a exhorté les acteurs du sud du pays à garantir aux millions d’enfants musulmans leurs droits fondamentaux et constitutionnels, notamment celui de recevoir une éducation dans un environnement exempt de discrimination. Le communiqué souligne également que les élèves musulmanes ont été privées pendant des décennies de leur droit de porter le hijab, jusqu’à ce qu’un jugement de la Cour suprême, rendu en 2022, confirme ce droit…