Dix personnes se sont constituées parties plaignantes, dont huit « victimes directes » et la fille d’une personne décédée en détention, selon TRIAL International, l’ONG suisse qui est à l’origine de la procédure.
L’ex-ministre sous le président Yahya Jammeh, est poursuivi pour crimes contre l’humanité liés à des actes de torture, enlèvement, violence sexuelle et exécution extrajudiciaire entre 2000 et 2016.
Le procès d’Ousman Sonko qui avait été arrêté à Berne, en Suisse, le 26 janvier 2017, s’ouvrira le 8 janvier. Il avait demandé l’asile en Suisse après avoir été limogé de son poste ministériel qu’il a occupé pendant dix ans jusqu’en septembre 2016.
Son procès est possible car le droit suisse reconnaît la compétence universelle pour certains crimes graves en vertu du droit international, quel que soit l’endroit où ils ont été commis, la nationalité des suspects ou celle des victimes.
Dix personnes se sont constituées parties plaignantes, dont huit « victimes directes » et la fille d’une personne décédée en détention, selon TRIAL International, l’ONG suisse qui est à l’origine de la procédure.
La Gambie, petit pays d’Afrique de l’Ouest, a été dirigée pendant 22 ans par Yahya Jammeh. Celui-ci vit en exil en Guinée équatoriale après avoir été battu lors de l’élection présidentielle de décembre 2016.