Six mois que leurs maisons ont été rasées par la guerre. Six mois qu’ils attendent. Aujourd’hui, les déplacés de Gaza se disent près du point de rupture.
Environ 100.000 Palestiniens passent la fin de l’hiver loin de leurs maisons, « vivant dans des conditions terribles dans des écoles ou des abris de fortune », se sont alarmées 30 organisations humanitaires dans un communiqué publié six mois après le cessez-le-feu mettant fin à la guerre entre Israël et des groupes armés palestiniens.
Les conditions de vie étaient déjà dures avant la troisième guerre qu’ait connue en six ans l’enclave exiguë dans laquelle s’entassent 1,8 million de Gazaouis, disent les humanitaires. Mais depuis, elles se sont encore « dramatiquement dégradées ». Les ONG mettent en garde devant autant de désespoir et d’exaspération grandissante: « Un retour aux hostilités est inévitable » si rien n’est fait (…)