Dans le sillage de la pandémie COVID-19 et de ses impacts socio-économiques néfastes dans toute l’Afrique, la crise en Ukraine menace de faire peser un fardeau excessif sur les familles africaines, dont la plupart avaient auparavant du mal à gagner leur vie. Outre les conséquences socio-économiques du COVID-19, le conflit russo-ukrainien a constitué une autre menace majeure pour l’économie mondiale, affectant directement de nombreux pays africains, notamment en termes de sécurité alimentaire ; Il faut des mesures rapides pour faire face à la crise et sauver les vies humaines.
Selon le rapport de l’ONU (2022), la guerre de l’Ukraine impose des impacts négatifs sur la disponibilité et les prix de certaines cultures vivrières, en particulier le blé et le tournesol. Les conditions actuelles affectent également les conditions socio-économiques, déclenchées par la montée des incertitudes sur les marchés financiers mondiaux et les systèmes de chaîne d’approvisionnement. La Russie et l’Ukraine ont toujours été les principaux acteurs de l’exportation de blé et de tournesol vers l’Afrique. Plusieurs pays africains, dont l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Maroc, la Tunisie, le Nigéria, l’Éthiopie, le Soudan et l’Afrique du Sud, représentent 80 % des importations de blé. Outre les impacts directs de la guerre, les sanctions imposées à la Russie par les pays occidentaux exacerbent encore les flux commerciaux entre la Russie et l’Afrique en raison de la fermeture des principaux ports…