Un jeune homme a porté plainte contre l’université pour femmes de Fukuoka, qui a refusé son dossier au motif qu’il n’est pas du sexe féminin. Y a-t-il eu discrimination?
Une université, quand bien même souhaite-t-elle former exclusivement des femmes, a-t-elle le droit de refuser les étudiants de sexe masculin? La question se pose au Japon après la plainte d’un jeune étudiant contre l’université pour femmes de Fukuoka, dans le Sud-Ouest du pays. L’intéressé, qui n’a pas été admis dans l’établissement, estime être victime de discrimination, rapporte le Bangkok Post.
La plainte a été déposée auprès de la juridiction locale. L’étudiant réclame son admission à l’université et 660 000 yens (environ 4800 euros) de dommages et intérêts en compensation du préjudice dont il estime avoir été victime.
Aucune formation alternative publique dans la région
Selon l’accusation, la décision de l’université serait inconstitutionnelle. Principal argument: les enseignements que le jeune homme (qui veut devenir diététicien) souhaitait y suivre sont uniquement dispensés par cet établissement public dans cette région du Japon. S’il souhaite poursuivre dans cette voie, l’intéressé doit donc se tourner vers le privé ou aller voir ailleurs.
Cette plainte a-t-elle une chance d’aboutir? Difficile d’en juger en l’état: il n’y a aucun précédent au Japon, selon l’avocat du plaignant…
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