Une enquête nationale de 2022 a également souligné que près d’un tiers des Kenyanes, soit environ neuf millions de femmes, ont subi une forme de violence physique.
Au Kenya, des militants des droits humains affirment que le pays connaît des taux croissants de féminicides, définis comme le meurtre intentionnel de femmes ou de filles principalement en raison de leur sexe, et généralement par leur partenaire ou d’autres personnes qu’ils connaissent comme membres de leur famille.
Les meurtres récents ont suscité une indignation généralisée sur les réseaux sociaux, mettant en lumière une régularité inquiétante des violences basées sur le genre dans ce pays, avec des appels pour y mettre fin.
En 2024 déjà, les médias kenyans ont rapporté le meurtre d’au moins 14 femmes, selon Patricia Andago, journaliste de données au sein du cabinet de médias et de recherche Odipo Dev.
Deux récents meurtres très médiatisés ont dominé la couverture médiatique au Kenya cette année ; Rita Waeni, étudiante universitaire de 20 ans, et Starlet Wahu, 26 ans , les deux cas assassinés violemment par les inconnus.
Une enquête nationale de 2022 a également souligné que près d’un tiers des Kenyanes, soit environ neuf millions de femmes, ont subi une forme de violence physique. Les rapports révèlent également qu’entre 39 % et 47 % des femmes kenyanes sont victimes de violence sexiste au cours de leur vie…