Des centaines de personnes ont manifesté en hommage à Rémi Fraisse et contre les violences policières, samedi 22 novembre, dans une vingtaine de villes françaises. D’importants dispositifs de sécurité ont été déployés pour ces rassemblements. Elargi à toute la France, l’appel à « reprendre la rue le 22 novembre » avait d’abord été lancé à l’initiative de comités opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.
C’est justement à Nantes que le rassemblement a été le plus important, avec environ 1 200 personnes, selon la préfecture de Loire-Atlantique, rassemblées lors d’un défilé non autorisé. Débutée dans le calme, la manifestation a ensuite été marquée par des incidents : les manifestants, bloqués par les forces de l’ordre devant la préfecture, ont jeté vers eux des projectiles, alors que ces dernières faisaient usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes.
Vers 19 heures, les derniers contestataires ont levé un sit-in organisé devant préfecture de Loire-Atlantique, défendue par de très nombreuses forces de l’ordre. Quatorze personnes ont été interpellées, d’après la préfecture…
A Toulouse, une première manifestation très calme a rassemblé dans la matinée entre 300 et 600 personnes, à l’appel de partis de gauche (EELV, PCF, PG, NPA) et d’organisations syndicales, pour dire « non au barrage de Sivens [Tarn], non à la répression policière »…