Un expert des Nations Unies sur les droits de l’homme s’est dit inquiet mardi sur le fait que la lutte contre l’extrémisme violent serve de « parfaite excuse » à des régimes autoritaires pour restreindre la liberté d’expression et pour contrôler l’accès à l’information.
« En mettant en balance la liberté d’expression et la prévention de la violence, les politiques visant à lutter contre l’extrémisme violent ont, souvent volontairement, parfois par inadvertance, mis en danger ou restreint l’indépendance des médias », a déclaré le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté d’expression, David Kaye, dans un communiqué de presse publié à l’occasion de la Journée mondiale de liberté de la presse (…)
« Certains gouvernements ciblent les journalistes, les blogueurs, les dissidents politiques, les militants et les défenseurs des droits de l’homme les qualifiant ‘d’extrémistes’ ou de ‘terroristes’, les rendant coupables de crimes et les maintenant en détention, utilisant les systèmes judiciaires pour lutter contre des infractions vagues et peu claires », a averti M. Kaye….
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