L’Agence pour les Droits de l’Homme condamne fermement les attaques ayant fait des dizaines de morts cette semaine dans l’Etat de Zamfara, au nord-ouest rural du Nigeria. Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont le théâtre depuis plusieurs années des activités de criminels par des meurtriers de masse qui attaquent, pillent et enlèvent les habitants, dont ils volent le bétail et brûlent les maisons.
L’Agence pour les Droits de l’Homme condamne fermement les attaques ayant fait des dizaines de morts cette semaine dans l’Etat de Zamfara, au nord-ouest rural du Nigeria. Des centaines d’hommes armés ont envahi à moto dix villages des districts d’Anka et de Bukkuyum entre mercredi et jeudi, tirant sur les habitants, pillant et incendiant des bâtiments. L’AFP a fait état d’un bilan d’au moins 140 personnes qui avaient péri ces derniers jours.
Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont le théâtre depuis plusieurs années des activités de criminels par des meurtriers de masse qui attaquent, pillent et enlèvent les habitants, dont ils brûlent les maisons et volent le bétail.
Outre la lutte contre le banditisme, l’armée nigériane est déployée sur de multiples fronts, notamment dans le nord-est en proie à une insurrection terroriste depuis des années et dans le sud-est agité par des mouvements séparatistes. Depuis la fin de l’année 2020, les gangs criminels ont également commencé à prendre pour cible des écoles, enlevant plus de 1.400 élèves et suscitant une indignation internationale.