L’Agence pour les Droits de l’Homme profondément préoccupé par la crise de Soudan, soutient l’aspiration du peuple soudanais à la démocratie, à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Depuis le coup d’État militaire du 25 octobre 2021, au moins 13 personnes ont été tuées et plusieurs centaines ont été blessées. De nombreuses personnes – dont des ministres du gouvernement, des membres de partis politiques, des défenseurs des droits de l’homme, des militants de la société civile, des journalistes, des avocats et des leaders de la contestation – ont été arrêtées et placées en détention.
Au début d’une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme à Genève, la cheffe des droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, demande fermement aux dirigeants militaires soudanais et à ceux qui les soutiennent de se retirer afin de permettre au pays de reprendre le chemin des réformes institutionnelles et juridiques. La Haut-Commissaire aux droits de l’homme, a qualifié la prise de pouvoir militaire du 25 octobre de «profondément inquiétante». Pour l’ONU, les militaires sont maintenant responsables de plusieurs violations du droit international.
Depuis le coup d’État militaire du 25 octobre 2021, au moins 13 personnes ont été tuées et plusieurs centaines ont été blessées. De nombreuses personnes – dont des ministres du gouvernement, des défenseurs des droits de l’homme, des membres de partis politiques, des militants de la société civile, des avocats, des journalistes, et des leaders de la contestation – ont été arrêtées et placées en détention.