Le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (IRMCT), déclare le génocide comme étant le crime le plus grave connu de l’humanité, soulignant l’engagement de la communauté internationale à assurer les poursuites et des punitions de ses auteurs.
Un ancien policier rwandais accusé de génocide et de crimes contre les droits de l’homme :
L’ex-officier de police, âgé de 62 ans, Fulgence Kayishema, a été accusé d’implication dans le génocide rwandais de 1994.
Il aurait prétendument ordonné le massacre de 2000 personnes qui étaient cachées dans l’église catholique de Nyange.
Le génocide rwandais de 1994 a entraîné pendant 100 jours des violences, et plus précisément, le massacre d’environ 800 000 Tutsis et Hutus.
Bien que Kayishema ait exprimé sa tristesse par rapport à ce génocide, il a nié toute participation à des tueries brutales.
L’ex-policier souhaitait demander l’asile et le statut de réfugié en Afrique du Sud, mais a finalement été arrêté le mois dernier sous une fausse identité.
Il a déjà été accusé de 54 infractions distinctes liées entre autres à la fraude et aux délits d’immigration.
D’après l’acte d’accusation présenté au Cap (Cape Town), Kayishema fait face à neuf chefs d’accusation de fraude, 10 de violation de la loi sur les réfugiés et 35 chefs de violation de la loi sur l’immigration.
Le Mécanisme international résiduel pour les tribunaux pénaux (IRMCT) déclare le génocide comme étant le crime le plus grave connu de l’humanité, soulignant l’engagement de la communauté internationale à assurer les poursuites et des punitions de ses auteurs.
Tous les criminels seront punis pour leurs crimes contre l’humanité !
L’ONU a déclaré l’arrestation de Kayishema comme étant un message puissant face aux injustices. De tels crimes seront enfin tenus pour responsables et ne pourront échapper à la justice.