Neuf mois après le dernier coup d’Etat au Mali, des militaires ont arrêté le Président de la transition, Bah N’Daw, et son Premier ministre, Moctar Ouane, et certains de leurs collaborateurs. Les deux dirigeants ont été amenés lundi soir au camp militaire de Kati à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako.
Les Nations Unies et les défenseurs des droits de l’Homme profondément préoccupés par ces arrestations appellent au calme et à la libération inconditionnelle des dirigeants de la transition.
L’ONU a exigé la libération immédiate et inconditionnelle des deux dirigeants de la transition et souligné que les éléments militaires qui les détiennent seront tenus personnellement responsables de leur sécurité.