Début février, l’Onu dénonçait le recrutement en Irak par des « groupes armés », en particulier par les terroristes de Daesh (EI), d' »un grand nombre d’enfants », y compris handicapés, pour en faire des combattants, des kamikazes et des boucliers humains.
De précédents rapports relevaient aussi que des mineurs étaient obligés d’être de faction à des postes de contrôle tenus par les forces gouvernementales irakiennes ou que des enfants étaient emprisonnés dans des conditions difficiles à la suite d’accusations de terrorisme.
Le correspondant en Irak de France 24 a rencontré Habib et Faraj, deux enfants yazidis qui ont échappé à l’organisation de l’État islamique. Ils racontent comment les combattants voulaient faire d’eux des enfants soldats.