Les dirigeants des formations populistes en Europe ont exigé samedi l’arrêt des flux de migrants et de réfugiés en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique au lendemain des attaques meurtrières de Paris revendiquées par le groupe terroriste de Daesh (EI).
Les attaques, liées aux conflits en Syrie et en Irak et qui ont fait au moins 129 morts, vont singulièrement compliquer la tâche de l’Union européenne dans ses efforts pour répartir entre les pays membres les centaines de milliers de migrants arrivés depuis le début de l’année pour fuir la guerre et la misère.
Le futur ministre polonais des Affaires européennes Konrad Szymanski, qui prendra ses fonctions lundi, a dit que Varsovie ne pouvait pas accepter de réfugiés selon les quotas définis par l’Union européenne.
Daesh (EI) a revendiqué samedi matin dans un communiqué officiel la responsabilité de ces attentats.
L’organisation terroriste ajoute que ces attaques visaient à démontrer que la France demeurerait une cible privilégiée tant qu’elle poursuivra sa politique au Moyen-Orient, où elle mène des frappes contre l’EI en Syrie et en Irak…
Reuters