C’est à partir du lundi 28 septembre que les chefs d’Etat et de gouvernement participeront à l’Assemblée générale de l’ONU à New York. A l’agenda : la définition des prochains objectifs pour le développement, qui pour les 15 prochaines années ne pourront probablement pas profiter de la même croissance économique que dans les années 2000.
Atlantico : En l’an 2000, les pays de l’ONU définirent au « Sommet du Millénaire » 8 objectifs en matière de développement pour les pays émergents. Extrême pauvreté & faim, éducation primaire, promotion de l’égalité des sexes… Quel bilan peut-on faire précisément ?
Laurent Chalard : Contrairement à une idée reçue, véhiculée par une tendance catastrophiste très en vogue dans les médias francophones, qui ne parlent que de ce qui ne va pas sur notre planète (guerres, accidents, épidémies…), le niveau de vie de l’être humain est sensiblement meilleur en 2015 qu’à l’aube du XXI° millénaire, quel que soit le critère utilisé, ce qui rend incontestable les progrès accomplis et vient infirmer les prédictions de certains experts, prophètes d’apocalypse. En effet, alors que la planète a connu une croissance démographique soutenue, cette dernière ne s’est pas traduite par un appauvrissement moyen, mais au contraire par une amélioration du niveau de vie généralisée, un résultat plus qu’encourageant, même si les progrès à accomplir demeurent considérables pour que l’ensemble de l’humanité puisse vivre un jour dans la dignité. Les huit objectifs fixés par le Sommet du Millénaire de 2000 ont été largement remplis, ce qui témoigne que le développement économique reste la principale arme pour lutter contre la pauvreté, puisque les progrès les plus importants concernent les pays qui ont connu une croissance de leur PNB sans précédent, tels que la Chine ou l’Inde (…)
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