Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, s’est dit mercredi très préoccupé par la fermeture de centaines d’organisations de la société civile en Egypte et par les poursuites visant de nombreux défenseurs des droits humains depuis novembre 2014.
Jeudi, un tribunal devait se prononcer sur le gel des avoirs ordonné contre deux défenseurs des droits de l’homme : Gamal Eid, un avocat qui dirige le Réseau arabe d’information sur les droits de l’homme, et le journaliste Hossam Bahgat, ancien chef de l’Initiative égyptienne pour les droits individuels. Les deux hommes sont accusés d’avoir reçu illégalement des fonds d’un montant de 1,5 million de dollars de la part d’un gouvernement étranger. Les poursuites contre eux font partie d’une affaire qui remonte à 2011, lorsque 43 employés d’ONG internationales ont été accusés de recevoir des fonds d’un gouvernement étranger sans disposer d’une autorisation.
« Tout le monde a le droit de recevoir des fonds pour promouvoir les droit de l’homme par des moyens pacifiques. Les autorités égyptiennes doivent cesser toutes les poursuites visant les activités légitimes en matière de droits de l’homme et en particulier mettre fin aux affaires contre Hossam Bahgat et Gamal Eid, qui selon les normes internationales n’ont clairement commis aucun crime », a déclaré le Haut-Commissaire.
De nombreuses organisations ont été dissoutes en vertu de la loi égyptienne de 2002 sur les ONG. Beaucoup d’autres ONG ont également été dissoutes en raison de leurs liens présumés avec les Frères musulmans qui sont considérés comme une organisation terroriste par les tribunaux égyptiens…
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