Deux enfants et un Casque bleu tchadien ont été tués dimanche par des tirs de roquettes à Kidal, dans le nord-est du Mali, au lendemain d’un attentat meurtrier à Bamako, le premier à frapper des Occidentaux dans la capitale.
Contrairement à l’attaque de Bamako, revendiquée par Al-Mourabitoune, le groupe djihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, les auteurs des tirs de roquettes contre un camp de l’ONU à Kidal, fréquents dans ce bastion de la rébellion, ne se sont pas fait connaître dans l’immédiat.
La Mission de l’ONU au Mali a fait état d’un soldat tué et de huit blessés dans ses rangs, ainsi que de deux morts et trois blessés parmi la population civile à l’extérieur du camp. Elle a précisé ensuite sur son compte Twitter que les deux civils tués étaient des enfants (…)
Le nord du Mali était tombé début 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda.
AFP