Samedi, la justice égyptienne a abandonné les charges de complicité de meurtre contre Moubarak, et l’ancien ministre de l’Intérieur Habib el Adli et six dirigeants des services de sécurité d’alors ont également été acquittés. L’ex-président Hosni Moubarak, était accusé d’avoir ordonné de tirer sur des manifestants lors de la révolution du début 2011.
Des manifestations ont eu lieu dimanche sur plusieurs campus universitaires d’Egypte pour protester contre cette décision. Des centaines de protestataires se sont rassemblés à l’université du Caire, brandissant des portraits de l’ancien raïs derrière les barreaux et exigeant la « chute du régime », cri de ralliement des soulèvements du « printemps arabe » en 2011.
Les policiers s’étaient déployés aux portes de l’université pour empêcher les étudiants qui l’auraient voulu de quitter le campus pour aller manifester dans les rues.
Deux personnes ont été tuées et neuf autres blessées samedi soir dans le centre du Caire, lorsque les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes et de la grenaille pour disperser un millier de manifestants qui tentaient d’atteindre la place Tahrir, épicentre de la contestation contre le régime Moubarak au début 2011.
Les forces de sécurité ont fermé une station de métro du Caire dimanche, rapporte l’agence de presse officielle Mena, semble-t-il pour éviter les rassemblements dans le centre…
Reuters