L’impunité pour les crimes contre les journalistes est susceptible de prendre fin grâce à une meilleure sensibilisation au rôle des médias au niveau local et à l’instauration de la confiance entre les principales parties prenantes telles que les journalistes, la police et les décideurs politiques.
Mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes est l’un des défis majeurs en Afrique. De nombreux journalistes, ainsi que le personnel des médias, exercent leurs fonctions dans des conditions extrêmement dangereuses, risquant leur vie – mort, disparitions forcées, torture, détention illégale et enlèvements – pour fournir des informations indépendantes et vérifiables.
Une situation alarmante
À travers le continent, les journalistes affrontent des conditions particulièrement difficiles, en particulier en période de crise. Certains sont enrôlés de force dans des groupes armés au Burkina Faso, kidnappés par des militants au Mali, tués au Tchad ou arrêtés arbitrairement au Niger. Dans la région du Sahel, les salles de rédaction sont régulièrement saccagées et pillées, et de nombreux médias, y compris étrangers, sont interdits.
Menaces supplémentaires pour le droit à l’information
Au-delà des violences physiques, plusieurs autres menaces pèsent sur le droit à l’information dans la région. Les médias sont confrontés à un modèle économique défaillant, à des mesures liberticides justifiées par la sécurité nationale, à l’absence de politiques efficaces contre la désinformation et à des suspensions abusives de médias indépendants…
Lire l’article intégral en anglais
Références
www.un.org/en/observances/end-impunity-crimes-against-journalists
www.mediasupport.org/blogpost/redefining-safety-of-journalists-in-africa-in-an-uncertain-world/
www.rsf.org/en/rsf-calls-authorities-sahel-region-sign-declaration-right-information#:~:text=Journalists%20are%20forcibly%20conscripted%20into,foreign%20ones%20%E2%80%94%20are%20now%20banned.