Selon un rapport des agences onusiennes une femme meurt dans le monde toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Bien que depuis 1990 un certain nombre de pays ait réduit de moitié le taux de mortalité maternelle, on constate qu’en 2020, environ 70% de tous les décès maternels ont eu lieu en Afrique Subsaharienne.
Selon un rapport des agences onusiennes une femme meurt dans le monde toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Le rapport tout en soulignant les fortes disparités en matière d’accès aux soins de santé, met en évidence des « régressions alarmantes » pour la santé de la femme au cours des dernières années, et un « revers majeur » dans de nombreuses régions du monde. Ces chiffres montrent la nécessité urgente de garantir à chaque femme et à chaque fille un accès suffisant à des services de santé essentiels.
La grossesse est sensée être une expérience positive pour les femmes, mais malheureusement pour des millions de personnes dans le monde, certaines femmes n’ont pas accès aux soins de santé nécessaires et de grande qualité et pour qui cette expérience est extrêmement dangereuse selon les propos du Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Dans l’ensemble, le taux mondial de mortalité maternelle a reculé de 34,3% entre 2000 et 2020. Selon l’OMS, l’Europe et l’Amérique du Nord, ainsi que l’Amérique latine et les Caraïbes, ont enregistré une augmentation de 17% et de 15% de mortalité maternelle entre 2016 et 2020.
Bien que depuis 1990 un certain nombre de pays ait réduit de moitié le taux de mortalité maternelle, on constate qu’en 2020, environ 70% de tous les décès maternels ont eu lieu en Afrique Subsaharienne.
Selon l’OMS, 75% de l’ensemble des décès maternels sont dues aux complications suivantes :
– Hémorragies sévères, essentiellement après l’accouchement.
– les infections, habituellement après l’accouchement.
– l’hypertension durant la grossesse (prééclampsie et éclampsie).
– les complications dues à l’accouchement.
– l’avortement qui est pratiqué dans des conditions de sécurité déplorables.
L’objectif de la Stratégie mondiale est de mettre un terme à la mortalité maternelle qui pourrait être évité.
C’est essentiel de pouvoir renforcer le système de santé afin de répondre aux besoins et priorités des femmes ainsi que des jeunes filles, mais également de veiller à responsabiliser tout le monde pour pouvoir améliorer la qualité des soins ainsi l’équité.
Il est important de pouvoir lutter contre les inégalités par rapport à l’accès aux services de soins de santé génésique/maternelle/néonatale, et il est primordial d’assurer la couverture sanitaire universelle pour bénéficier de soins de santé complets pour enfin lutter contre toutes les causes de mortalité (maternelle, morbidité génésique et maternelle ainsi que d’incapacité connexes).
L’objectif visé par les Nations Unies est que d’ici 2030, les États aient pu accélérer les avancées et donc qu’il y ait moins de 70 décès pour 100 000 accouchements.