Le Niger traverse déjà une grave crise alimentaire avec plus de 4,4 millions de personnes en insécurité alimentaire « sévère », soit 20% de la population. Ce pays pauvre au climat aride souffre de mauvaises récoltes auxquelles s’ajoutent des violences terroristes récurrentes, notamment contre les paysans.
Au Niger, le bilan des intempéries s’aggrave de semaine en semaine. Ce pays pauvre au climat aride souffre de mauvaises récoltes auxquelles s’ajoutent des violences terroristes récurrentes, notamment contre les paysans.
Les fortes pluies qui s’abattent depuis juin et les graves inondations qu’elles engendrent ont fait plus de 225.000 sinistrés. Des centaines de morts dont 121 dans des effondrements d’habitations et une trentaine dans des noyades.
Les services météorologiques annoncent encore de nouvelles fortes pluies jusqu’à la fin septembre. Les pluies ont détruit et endommagé totalement plus de 25.900 habitations dont 71 salles de classes, six centres de soins médicaux et 210 greniers à céréales. 700 têtes de bétail ont été décimées. Selon, le Ministère nigérien de l’Agriculture, les intempéries ont favorisées l’apparition d’insectes ravageurs de cultures. La saison des pluies entre le mois de juin et septembre fait régulièrement des morts au Niger, on constate que cette année le bilan est plus lourd que les années précédentes.
Selon les autorités sanitaires, le pays traverse déjà de grave crise alimentaire avec plus de 4.4 millions de personnes en manque extrême de nourriture soit 20 % de la population pour exemple: on l’appellera Nia 22 ans, raconte, plus dur pour moi est de me réveiller et de savoir qu’il n’y a rien à manger à la maison. Je mange des feuilles que je prends dans les arbres qu’on ne mange pas habituellement. Je les fais bouillir et les assaisonne avec un peu de sel et de tourteau d’arachides.