Alors qu’expire ce 2 janvier 2015 le délai de grâce pour la reddition des rebelles des FDLR en République démocratique du Congo (RDC), l’ONU et ses partenaires ont noté vendredi que les rebelles n’ont pas respecté cette échéance et ont appelé à agir militairement contre eux pour les neutraliser.
La Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avaient fixé ce délai de grâce de six mois pour la reddition et la démobilisation complètes et inconditionnelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Dans un communiqué de presse conjoint publié vendredi, l’Envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, le Représentant spécial de l’ONU en RDC, Martin Kobler, le Représentant spécial de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs, Boubacar Diarra, le Coordinateur principal de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke, l’Envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs et la RDC, Russell D. Feingold, et l’Envoyé spécial de la Belgique pour la région des Grands Lacs, Frank de Coninck, déclarent être inquiets que l’échéance n’ait pas été respectée.
« Au contraire, les FDLR ont utilisé ce délai de grâce de six mois pour continuer à perpétrer des violations des droits de l’homme contre des personnes innocentes dans l’est de la RDC, à recruter des combattants et à poursuivre leur agenda politique illégitime », souligne le communiqué conjoint. « Mettre fin à la menace des FDLR ne relève pas seulement de la responsabilité de la RDC; c’est aussi une responsabilité régionale et internationale. Nous sommes tous déterminés à assurer que les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide soient tenus responsables de leurs actes »….
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