Les 193 pays de l’Organisation des Nations unies (ONU) doivent adopter lundi 19 septembre à New York, en prélude de l’Assemblée générale, une série d’engagements pour répondre à la plus grave crise migratoire depuis la deuxième guerre mondiale, mais certaines organisations non-gouvernementales (ONG) dénoncent d’avance une occasion manquée.
Ce premier sommet onusien consacré aux migrations a pour toile de fond la guerre en Syrie, qui a fait 300 000 morts en cinq ans et poussé quatre millions de Syriens à l’exil vers des pays voisins surchargés ou vers l’Europe.
Une trêve, de plus en plus précaire, a été instaurée depuis quelques jours en Syrie. Ce dossier devrait dominer les discussions en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, grand rendez-vous diplomatique annuel qui commence mardi.
C’est une simple déclaration politique que les dirigeants mondiaux ont prévu d’adopter lundi. Elle met l’accent sur « le respect des droits fondamentaux » des migrants, la coopération internationale pour lutter contre le trafic et la xénophobie ou l’accès à l’éducation pour les enfants déplacés.
Mais elle ne contient pas d’objectifs chiffrés, et surtout pas d’engagement précis sur la répartition du fardeau (…) Lire la suite sur lemonde.fr