En Afrique de l’Est, l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD) a annoncé que plus de 50 millions de personnes devraient être confrontées à une crise d’insécurité alimentaire aiguë cette année.
C’est dans ce contexte que la représentante de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power, est allée à la rencontre des villageois de Turkana au Kenya pour parler de la sécheresse prolongée qui a décimé leur bétail et fait aujourd’hui craindre la famine. En visite en Afrique de l’Est, Samantha Power souhaite attirer l’attention de la communauté internationale sur la crise alimentaire qui sévit dans la région.
La représentante de l’USAID a parlé des bétails décimés par la sécheresse et a alerté sur la perte massive des moyens de subsistance et sur le risque de celle de vies humaines.
A ce propos, la représentante de l’USAID a déclaré :« Nous apportons un soutien financier de 1,6 milliard de dollars à nos partenaires qui font tout, de la construction rendant l’accès à une source d’eau possible, jusqu’à à la distribution de nourriture et de médicaments. »
En effet, d’après les chiffres de l’ONU, près de 250 millions de personnes en Afrique souffrent de la faim ou de la malnutrition. Aujourd’hui, ce sont les enfants qui sont particulièrement touchés par la faim. Par ailleurs, les populations de nombreux pays africains ont besoin de manière urgente d’une aide humanitaire globale.
Les facteurs tels que les crises économiques et sanitaires, les conflits armés, la pandémie de Covid-19, ainsi que les catastrophes naturelles exacerbent considérablement la situation dans de nombreux pays africains. D’après les chiffres des Nations Unies, le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde a augmenté de 60 millions depuis 2015 pour atteindre un total de 690 millions de personnes.