La forte prévalence des maladies infectieuses, ainsi que l’absence de soins de santé abordables dans la région du Sahel, entraînent un écart entre l’offre et la demande de soins médicaux, obligeant les gens à dépendre des marchés de rue et des vendeurs non autorisés comme seules sources de produits pharmaceutiques dans de nombreux pays.
L’ONU, ainsi que les pays partenaires, se sont récemment concentrés sur les effets néfastes et mortels du commerce illicite de produits médicaux dans la région du Sahel.
On peut lire dans le rapport de l’ONU-2023, qu’en 2020, lors de la pandémie du COVID-19, les effets se sont particulièrement intensifiés.
Selon un rapport publié par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC-2022), par an, il y a environ 267 000 personnes qui sont associées à des médicaments antipaludiques falsifiés et de qualité inférieure et +/- 169 271 à des antibiotiques falsifiés, de qualité inférieure, qui sont utilisés pour le traitement de la pneumonie sévère chez les enfants en Afrique subsaharienne.
Comme le souligne ce rapport, bien que les maladies infectieuses soient l’une des principales causes de décès dans les pays du Sahel, l’incidence du paludisme dans la région est estimée parmi les plus élevées au monde.
D’ailleurs, les pays du Sahel sont toujours confrontés à des défis pour rendre les soins de santé disponibles et accessibles à leurs populations.
La forte prévalence des maladies infectieuses, ainsi que l’absence de soins de santé abordables dans la région, entraînent un écart entre l’offre et la demande de soins médicaux, obligeant ainsi la population à dépendre des marchés de rue et des vendeurs non autorisés comme seules sources de produits pharmaceutiques dans de nombreux pays.
Pour faire face à cette situation honteuse, il est important de connaître les raisons sous-jacentes de la traite.
D’après le rapport de l’ONU publié en 2023, la corruption est l’une des principales raisons, permettant au commerce de prospérer avec l’implication d’employés de sociétés pharmaceutiques, d’agents publics, d’agents chargés de l’application des lois, d’employés d’agences de santé et de vendeurs de rue. Ainsi, dans une telle situation, les actions coordonnées et planifiées des gouvernements locaux et de la communauté internationale seront nécessaires, de même qu’une approche régionale du problème, pour aider la région du Sahel à résoudre cette problématique.