Après treize mois de guerre au Soudan, la moitié de la population de ce pays du nord-est de l’Afrique a besoin d’une aide humanitaire, soit 25 millions de personnes.
Les combats au Soudan impactent terriblement des millions de civils et la famine menace plus que jamais de nombreuses localités. Des hostilités entre les forces armées soudanaises et les paramilitaires des forces de soutien rapide, avaient des effets dévastateurs sur les le peuple soudanais.
Au moins 58 civils auraient été tués et 213 autres blessés à El Fasher depuis l’escalade des combats dans cette ville du Nord-Darfour la semaine dernière, Selon Volker Türk, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Pour Organisation Mondial de la Santé (OMS), la famine menace, en particulier certaines parties du Darfour et à Khartoum, où plus d’un tiers de la population souffre d’une faim aiguë. Le nombre d’enfants de moins de cinq ans et de femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë a augmenté de 22%, passant de 3,9 millions de personnes en 2023 à 4,9 millions en 2024.
Le Dr Shible Sahbani, représentant de l’OMS au Soudan, fait état de près de 16.000 morts à cause de cette guerre, et de 33.000 autres blesses ; Un bilan qui pourrait être beaucoup plus lourd.
Actuellement, les deux tiers des 18 États du Soudan connaissent des épidémies multiples. Sur le terrain, les épidémies comme le choléra, la rougeole, la dengue et le paludisme se propagent.
Après treize mois de guerre au Soudan, la moitié de la population de ce pays du nord-est de l’Afrique a besoin d’une aide humanitaire, soit 25 millions de personnes. En comptant les Soudanais, ce sont en moyenne 2.500 personnes qui arrivent en Ouganda chaque semaine, principalement en provenance de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud, essentiellement en raison des conflits en cours et des problèmes liés au climat.