Au Soudan, plus de 40 % de la population sera exposée à une insécurité alimentaire aiguë. jusqu’à 2,5 millions de personnes souffriront de la famine dans les mois à venir, selon l’estimation du Programme alimentaire mondial (PAM).
Au Soudan, le conflit a éclaté le 15 avril dernier et a entraîné de violentes batailles, entravé les services et a chassé près de 1,4 million de personnes de leurs maisons, menaçant de déstabiliser la région en tuant des centaines de personnes.
On compte plus de 700 victimes dues au conflit, même si selon le ministère soudanais de la santé, le chiffre réel devrait être beaucoup plus élevé.
Les statistiques montrent également que depuis le début du conflit, plus de 350 000 personnes ont traversé les frontières du Soudan, la plupart fuyant vers l’Égypte, le Tchad et le Soudan du Sud.
À Khartoum, les pillages et les destructions ont entraîné des difficultés d’accès à l’électricité, à l’eau et aux télécommunications, exacerbées par de graves pénuries de médicaments, de matériel médical et de vivres.
Selon un responsable de l’État de Khartoum, le manque de personnel et les coupures de courant récurrentes causées par les combats ont causé, depuis le début du conflit, la mort tragique de dizaines de bébés.
Au Soudan, jusqu’à 2,5 millions de personnes souffriront de la famine dans les mois à venir, selon l’estimation du Programme alimentaire mondial (PAM).
Malheureusement, plus de 40 % de la population sera exposée à une insécurité alimentaire aiguë.
Il est donc nécessaire et urgent pour le peuple soudanais de prolonger le cessez-le-feu d’une semaine, et cela même s’il y avait une crise humanitaire avant le conflit.
D’ailleurs, un tiers de la population avait déjà besoin d’aide humanitaire et 50 000 enfants souffraient de malnutrition sévère vitale et inévitable pour l’acheminement de l’aide humanitaire.