L’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), estime que la guerre entre l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de Soutien Rapide du général Mohamed Hamdane Daglo, a fait plus de 9.000 morts.
La capitale soudanaise Khartoum, est théâtre de combats meurtriers entre l’armée et les paramilitaires depuis quelques mois déjà.
Les civils ont supporté le poids de la guerre et le pays s’enfonce toujours dans une crise qui ne fait que s’accentuer.
Samedi, dans la capitale, lors d’une des dernières tragédies de la guerre, au moins 15 civils ont été tués par des obus tombés sur leurs maisons.
Depuis le début de la guerre, les deux camps piétinent mais aucun n’entend faire de concession à la table des négociations et sont incapables de prendre un avantage décisif.
Malheureusement, les diverses tentatives de médiation n’ont jusqu’à présent abouti qu’à de brèves trêves qui ont toutes été systématiquement violées.
Il y a quelques jours, dans la ville saoudienne de Jeddah, des pourparlers de paix entre les belligérants ont repris.
Selon Ryad, ils visent « à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, à établir des cessez-le-feu et d’autres mesures de confiance, et à progresser vers une cessation permanente des hostilités ».
L’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), estime que la guerre entre l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de Soutien Rapide du général Mohamed Hamdane Daglo, a fait plus de 9.000 morts.
Le conflit soudanais a déplacé plus de 6 millions de personnes et détruit la plupart des infrastructures. La violence a aussi poussé plus d’un demi-million de personnes à fuir le Darfour pour le Tchad voisin.