Dans un rapport rendu public mercredi, Amnesty International accuse la Russie d’avoir tué des « centaines de civils » et causé « des destructions massives » dans des raids aériens qui « bafouent le droit international humanitaire ».
Le ministère russe de la Défense a qualifié ces accusations de « fausses » et de « sans preuves », son porte-parole affirmant qu’il « n’y avait rien de concret ni de nouveau » dans ce rapport.
Pour l’ONG, dont le siège est à Londres, la Russie a eu recours à « des bombes à sous-munitions », interdites par les conventions internationales, des bombes incendiaires et des « bombes non guidées » contre « des zones d’habitation à forte densité de population ».
La Russie est engagée militairement en Syrie pour effectuer des raids aériens contre les « groupes terroristes », dont l’EI.