Le groupe Etat islamique (EI) resserre l’étau sur la ville de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, où la population vit dans la terreur après la mort ces derniers jours de dizaines de civils et l’enlèvement de 400 habitants, dont 270 ont été libérés.
De violents combats se poursuivaient mercredi pour la cinquième journée consécutive après un assaut d’envergure lancé samedi par l’EI sur Deir Ezzor, capitale de la province éponyme riche en pétrole à 450 km au nord-est de Damas.
Les djihadistes contrôlent désormais 60% de la ville, où habitent encore 200.000 personnes. Ils renforcent le siège sur les quartiers encore aux mains des forces gouvernementales dans le centre, l’ouest et le sud-ouest.
Selon l’ONU, environ 70% des habitants des quartiers assiégés sont des femmes et des enfants.
Les autorités syriennes ont largué des produits de première nécessité sur la ville le 11 janvier et le gouvernement russe a indiqué quelques jours plus tard avoir fait de même dans les secteurs assiégés.
Plus de 260.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la guerre civile en 2011, et des millions ont dû fuir leur foyer.
AFP