La violence ethnique à la République démocratique du Congo (RDC)

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Le gouvernement de la RDC doit agir et élaborer avant tout, des mesures efficaces et plus sérieuses pour endiguer la violence ethnique dans le pays. Les auteurs de violences ethniques doivent rendent des comptes, et les personnes arrêtés par le gouvernement du seul fait de leur appartenance ethnique, doivent être libérés.

Le meurtre d’un militaire, le 9 novembre à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, est un exemple clair de haine ethnique.

Ce militaire, âgé de 42 ans, qui a été tué en raison de son apparence physique, était un Munyamulenge, de la province du Sud-Kivu.

L’ADH s’inquiète de la dimension ethnique croissante en République Démocratique du Congo où la récurrence des violences ethniques a déjà suscité une abondante littérature académique et médiatique, nourrie par les nombreux rapports des observateurs nationaux et internationaux des droits de l’Homme.

Le gouvernement de la RDC doit agir et élaborer avant tout, des mesures efficaces et plus sérieuses pour endiguer la violence ethnique dans le pays. Les auteurs de violences ethniques doivent rendent des comptes, et les personnes arrêtés par le gouvernement du seul fait de leur appartenance ethnique, doivent être libérés.

La République démocratique du Congo, l’un des pays plus multiethniques d’Afrique, compte quelque 250 ethnies qui peuvent être réparties en plusieurs groupes.