Burkina Faso : Des dizaines de milliers de personnes sont confrontées à des niveaux catastrophiques de famine
Le Burkina Faso souffrait déjà d’une grave crise alimentaire et d’un déclin considérable de l’accès à l’eau et aux services sociaux essentiels. De plus, de nombreuses personnes sont exposées au risque de mourir en raison d’une protection inadéquate et d’une insuffisante aide humanitaire, mais aussi d’une très minime responsabilité gouvernementale.
Le Burkina Faso, l’un des 10 pays les plus pauvres au monde, connaît une crise compliquée et volatile qui ne cesse de se détériorer à grande vitesse.
D’ailleurs, des dizaines de milliers de personnes sont confrontées à des niveaux catastrophiques de famine. On peut également constater que la violence armée a entraîné des déplacements massifs de la population.
Il y a eu en 2022, une augmentation considérable, dont les cibles principaux étaient les civils.
Selon un rapport de la Commission européenne (2023), jusqu’à fin décembre 2022, près de 1,9 million personnes, dont 940 000 enfants ont été déplacées à l’intérieur du pays à cause de la violence.
Tout cela a alimenté une grande crise humanitaire, touchant principalement les femmes et les enfants ainsi que les groupes les plus vulnérables.
D’après les estimations, une personne sur quatre a besoin d’aide et des dizaines de milliers de personnes sont confrontées à des niveaux catastrophiques de famine.
Selon Africanews, le Burkina Faso souffrait déjà d’une grave crise alimentaire et d’un déclin considérable de l’accès à l’eau et aux services sociaux essentiels. De plus, de nombreuses personnes sont exposées au risque de mourir en raison d’une protection inadéquate et d’une insuffisante aide humanitaire, mais aussi d’une très minime responsabilité gouvernementale.
Environ 302 000 nouvelles personnes ont été déplacées de janvier à décembre 2022, et plus de 179 000 enfants souffrant de malnutrition avaient besoin d’un traitement vital en 2022, d’après un rapport de la Commission européenne.
Pour 40% du territoire, la violence généralisée a gravement affecté les besoins de base des citoyens ainsi que les opportunités de revenus.
Cette détérioration de la situation des droits de l’homme est aggravée par la réduction des capacités d’action des groupes d’aide et des organisations humanitaires.
Il est plus que nécessaire, que les institutions nationales et internationales, prennent rapidement des décisions mais également leurs responsabilités envers la population qui a déjà assez souffert et dont la situation ne fait que malheureusement s’aggraver.