Francophonie et Droits de l’Homme alors qu’elle célèbre son cinquantenaire
En dépit des efforts continuels de l’OIF pour les Droits de l’Homme depuis sa création, cette dernière est confrontée aujourd’hui à différentes crises humaines. Elle coopère depuis 1997, avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) dans le but de renforcer les efforts d’information réciproque et de permettre la mise en œuvre de projets conjoints pour les droits de l’Homme, la démocratie et la paix.
Après deux ans de pandémie Covid-19, le 18e sommet de l’OIF a enfin pu se tenir à Djerba en Tunisie. A l’occasion, les 50 ans de cette organisation de 88 membres ont été célébrés. Bien que l’OIF soit engagée pour la promotion des droits et des libertés à travers sa coopération avec l’ONU, plusieurs pays francophones, notamment en Afrique, connaissent des difficultés politiques, économiques et sécuritaires ; Des crises dont les conséquences sur les droits de l’homme ne peuvent être sous-estimées.
Outre la crise du multilatéralisme exacerbé par la guerre en Ukraine, le monde de la francophonie a connu depuis ses dernières années, d’autres grands problèmes. Le Liban est toujours en plein naufrage économique, le Tchad a perdu son chef dé’Etat, tué au combat la même année, Haïti a vu son président assassiné à son domicile en 2021, et le Mali, la Guinée et le Burkina Faso sont désormais dirigés par des militaires arrivés au pouvoir après un coup d’Etat ; Il faut également souligner la crise de la République démocratique du Congo (RDC), le plus grand pays francophone au monde, qui accuse une nouvelle fois le Rwanda d’appuyer militairement les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) dans l’est du pays.
En dépit des efforts continuels de l’OIF pour les Droits de l’Homme depuis sa création, cette dernière est confrontée aujourd’hui à différentes crises humaines. Elle coopère depuis 1997, avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) dans le but de renforcer les efforts d’information réciproque et de permettre la mise en œuvre de projets conjoints pour les droits de l’Homme, la démocratie et la paix. L’Organisation poursuit également d’autres missions en faveurs des droits de l’Homme au monde francophone:
– Elle accompagne ses États membres, à leur demande, dans le processus de l’Examen périodique universel (EPU) – le mécanisme de suivi des droits de l’Homme des Nations unies.
– Elle encourage ses États à mettre en place des Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) indépendantes et dotées de moyens suffisants.
– Elle mène un travail de soutien aux organisations internationales et nationales des droits de l’Homme pour protéger les défenseurs des droits de l’Homme (DDH) qui effectuent un travail citoyen parfois au péril de leur vie.
– Elle soutient la société civile pour prévenir et lutter contre la torture et les mauvais traitements. Avec le Fonds francophone pour les droits de l’Homme « Martine ANSTETT » (FFDH), elle soutient des micro-projets des organisations de la société civile francophone.
– Elle soutient l’abolition de la peine de mort dans l’espace francophone en favorisant son abolition pour tous les crimes et les législations nationales.
– Elle soutient la mise en place de mécanismes nationaux de prévention (MNP) de la torture dans les pays de l’espace francophone.
– Elle lutte fortement contre les violences faites aux enfants et tente de promettre également la mise en œuvre et le respect des droits de l’Homme dans le milieu de l’entreprise.