La grève dans les wagons-bars des TGV se poursuit
Le mouvement social du personnel des wagons-bars TGV, gérés par un prestataire de la SNCF, qui a débuté jeudi, doit se poursuivre tout au long du week-end, a-t-on appris de source syndicale samedi. La grève a été lancée par une intersyndicale (CFDT, CGT, SUD et FO) afin de dénoncer les conditions de travail et réclamer l’intégration au sein de la SNCF des hôtesses et stewards de Newrest Wagons-Lits, en charge de la restauration à bord des trains.
Syndicats et patronat se sont rencontrés vendredi matin mais « aucune esquisse de réponse concrète » n’a été apportée aux salariés, a indiqué Gildas Le Gouvello, secrétaire général de la CFDT restauration ferroviaire. Selon M. Le Gouvello, le mouvement touche notamment les trains au départ de Bordeaux, Quimper ou encore Rennes, mais aussi les « trains neige » de la gare de Lyon, qui transportent les vacanciers vers les stations de sports d’hiver. Dans la plupart de ces trains, affirme-t-il, « il n’y a personne à bord » des wagons-bars, le service étant cependant assuré par des intérimaires dans certains TGV.
Les syndicats critiquent la pénibilité des plannings, le sous-effectif et la politique salariale de Newrest Wagons-Lits. Surtout, ils demandent à la SNCF de dénoncer le contrat qui la lie au prestataire et l’intégration du personnel au sein du groupe public ferroviaire. La coentreprise formée par Newrest (65 %) et Elior (35 %), qui emploie environ 1 500 personnes à bord des trains selon la CFDT, s’est vu confier le marché de la restauration à bord en 2013 pour cinq ans, plus deux renouvelables. Sollicité, Newrest Wagons-Lits n’était pas joignable dans l’immédiat…
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