«La journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains»
Des millions de gens privés de leurs droits et de leurs dignités sont victimes de la traite d’êtres humains à travers le monde.
En 2013, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé que « la journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains » serait observée chaque année le 30 juin. En effet, c’est une précieuse occasion pour tout le monde de s’engager à promouvoir cette action afin de faire cesser tel crime et donner de l’espoir aux victimes qui ayant la chance d’être libérées ont besoin d’assistance pour recouvrer leurs droits et se réinsérer dans la société.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exhorté tous les pays à ratifier et aussi à appliquer intégralement la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée ainsi que le Protocole additionnel relatif à la traite d’êtres humains. «Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs », a-t-il souligné.
Pour lutter contre les trafiquants de manière durable, il est impératif d’assurer le développement économique à l’échelle planétaire. Car la pauvreté extrême et l’absence d’éducation sont les causes premières de ce trafic. Ces facteurs créent des vulnérabilités que les trafiquants ne manquent pas d’exploiter.
Pour la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, les trois principaux objectifs de la lutte contre la traite d’êtres humains sont :
– la traque et l’arrestation des trafiquants
– la protection des femmes, des hommes et des enfants vulnérables
– le soutien et l’aide aux victimes des traites
En mars de cette année, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont déjà lancé une campagne ayant pour objectif d’encourager les touristes et autres voyageurs à soutenir la lutte contre la traite et le trafic par leur pouvoir de consommateur. Selon le Secrétaire général de l’OMT, Taled Rifai, les plus d’un milliard de touristes qui voyagent chaque année dans le monde peuvent grâce à leur pouvoir de consommateur opter pour des choix éthiques, afin de réduire la demande des produits illicites et contribuer à la préservation des ressources naturelles et culturelles qui forment l’héritage des communautés visitées.