Les lourdes conséquences des combats mettent en évidence l’incapacité de la communauté internationale à résoudre le problème des milices lybiennes.

La Libye est confrontée à des conflits réguliers depuis plus d’une décennie. Au cours de toutes ces années, les groupes en conflit ont cherché sporadiquement à régler leurs différends par le biais de combats et en utilisant des armes lourdes dans les zones résidentielles, sans prêter attention à la sécurité et aux droits des civils.

Ce mois les affrontements entre deux factions libyennes ont encore une fois conduit à l’un des affrontements les plus catastrophiques avec plusieurs morts et de nombreux blessés. Les morts ainsi que le bruit des coups de feu ont inquiété de nombreuses familles et les ont privées de la paix et du confort, qui constituent leurs droits fondamentaux.

Le nombre de victimes et de blessés comprend plus de 27 morts et 100 blessés, comme l’avaient précédemment rapporté les médecins lors des combats, avant qu’une trêve provisoire ne s’installe. Les preuves montrent également l’évacuation de 234 familles des zones de première ligne dans la banlieue sud de la capitale, tandis que de nombreux personnels de santé se sont retrouvés coincés alors qu’ils prodiguaient des soins aux citoyens.

Des conflits entre les factions libyennes ont fait d’innombrables victimes, dont 32 morts et 159 blessés en août de l’année dernière, détériorant la sécurité et affectant les civils.

Les lourdes conséquences des combats mettent en évidence l’incapacité de la communauté internationale à résoudre le problème des milices. Le peuple libyen mérite que ses droits soient garantis, ce qui n’est possible que grâce au soutien et à la coopération globale de la communauté internationale.