Plusieurs rapports ont souligné le succès relatif de l’opération de paix de la MINUSMA jusqu’en 2016, améliorant la stabilité dans le nord du Mali, réduisant le nombre de civils tués dans le conflit et permettant à un grand nombre de personnes déplacées de rentrer chez elles. Toutefois, à partir de 2016, l’efficacité de la MINUSMA en termes de stabilisation et de protection des civils a diminué.

La violente insurrection des rebelles séparatistes cherchant à prendre le contrôle du nord du pays et le coup d’État militaire qui a suivi ont conduit au déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) en 2013. La mission comprenait plus de 15 000 soldats et personnel qui ont servi dans tout le pays, soutenant une transition politique et protégeant les civils, avec des conséquences ultérieures sur la vie de nombreux civils.

Pendant près de dix ans d’opération, la MINUSMA a essayé d’aider le Mali à faire face à plusieurs défis, faisant plus de 300 morts parmi ses troupes et son personnel et plus de 700 blessés au milieu de violences extrémistes et d’une insécurité généralisée dans une grande partie du nord et du centre du pays.

La mission a opéré dans des conditions parmi les plus épouvantables, où l’augmentation de la violence due aux attaques jihadistes a entraîné un nombre extraordinaire de morts par rapport à d’autres opérations de paix récentes de l’ONU.

Parmi ses principales opérations, la MINUSMA a soutenu le processus politique et mené plusieurs tâches de stabilisation liées à la sécurité, en se concentrant principalement sur les grands centres de population, la protection des civils, la surveillance des droits de l’homme, l’établissement des conditions de l’aide humanitaire et du retour des personnes déplacées, et enfin la préparation des élections libres, inclusives et pacifiques…

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