RED-Tabara accusé d’être responsable de plusieurs attaques et embuscades au Burundi depuis 2015
Les rebelles RED-Tabara ont toujours rejeté l’invitation du président Evariste Ndayishimiye au dialogue, rappelant qu’ils posaient comme préalable « la négociation des conditions d’organisation d’élections démocratiques, libres, inclusives et transparentes ».
Vingt personnes, dont 19 civils, ont été tuées la semaine dernière dans l’ouest du Burundi, dans une attaque revendiquée par le groupe rebelle RED-Tabara.
Il s’agit de la deuxième action menée en moins de deux semaines par ces rebelles sur le sol burundais. Depuis fin 2021, leurs combats se concentraient dans la province du Sud-Kivu, en RDC, où des forces burundaises ont été envoyées pour les traquer, selon africanews.
Créé en 2011 et disposant d’effectifs estimés à entre 500 et 800 hommes, RED-Tabara est accusé d’être responsable de plusieurs attaques et embuscades au Burundi depuis 2015.
Considéré comme le plus actif des groupes rebelles burundais, le RED-Tabara a toujours rejeté l’invitation du président Evariste Ndayishimiye au dialogue, rappelant qu’il posait comme préalable « la négociation des conditions d’organisation d’élections démocratiques, libres, inclusives et transparentes ».