Trois milliards de personnes vivent dans des régions agricoles affectées par des niveaux très élevés de pénurie d’eau ou de rareté de l’eau
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est l’organisme responsable de l’indicateur 6.4.2 des ODD, qui mesure la pression que l’activité humaine exerce sur les ressources naturelles en eau douce. Selon FAO trois milliards de personnes vivent dans des régions agricoles affectées par de forte pénurie d’eau.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est l’organisme responsable de l’indicateur 6.4.2 des ODD, qui mesure la pression que l’activité humaine exerce sur les ressources naturelles en eau douce. Une nouvelle étude de l’agence onusienne nous dit que plus de trois milliards de personnes vivent dans des régions agricoles qui connaissent des niveaux très élevés de pénurie d’eau ou de rareté de l’eau, et presque la moitié d’entre elles sont confrontées à de graves contraintes hydriques.
Les ressources en eau douce disponibles, par personne, ont diminué de plus de 20% ces vingt dernières années au niveau mondial, indique le rapport. Environ 1,2 milliard de personnes vivent dans des régions où l’activité agricole est confrontée à de graves pénuries d’eau ou de graves situations de rareté de l’eau.
Sur ce total, 40% environ se trouvent en Asie de l’Est et du Sud-Est, et un pourcentage un peu plus élevé en Asie du Sud. L’Asie centrale ainsi que l’Asie occidentale et l’Afrique du Nord sont également gravement touchées, avec une personne sur cinq environ dans des zones agricoles soumises à des pénuries ou à une rareté de l’eau très élevées, contre 4% seulement en Amérique latine et dans les Caraïbes, en Amérique du Nord, en Europe et en Océanie. Environ 5% des habitants de l’Afrique sub-saharienne vivent dans des conditions analogues, ce qui signifie que 50 millions de personnes environ vivent dans des régions où une fois tous les trois ans de graves sécheresses ont un impact catastrophique sur les cultures et sur les pâturages.
Près de 11% des terres de culture pluviale, dans l’ensemble du monde subissent de fréquentes sécheresses, de même que 14% des pâturages. Plus de 60% (soit 171 millions d’hectares) des cultures irriguées sont soumises à un stress hydrique élevé. Onze pays, tous situés en Afrique du Nord ou en Asie, sont confrontés aux deux difficultés.
Il est par conséquent nécessaire et même urgent d’adopter une solide comptabilité de l’eau, un système clair d’allocation des ressources en eau et des technologies modernes, et de passer à des cultures qui exigent moins d’eau.
Source : FAO